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A quelques encablures de la ville d’Anié se dressent les quartiers de Tchikoyo, Tchabarou, Enoualili, Nima bordant le fleuve Anié Ici, les habitants vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. En longeant la berge, on est frappé par l’érosion des côtes.
Avant, la vallée du fleuve Anié grand affluent du Mono située dans la partie méridionale du Togo regorgeait de grandes forêts situées le long de ce cours d’eau, appelé forêts galeries. La dégradation et la surexploitation de ces forêts, l’exploitation de sable et de gravier avec l’occupation humaine, exacerbés par les changements climatiques exposent les populations riveraines de plus en plus aux inondations et crues dévastatrices durant la saison des pluies.
Pour renforcer plusieurs initiatives dans le secteur forestier au Togo et en réponse aux effets des changements climatiques dans les villages riverains du fleuve Anié, le Projet de renforcement de la résilience du sud Togo à travers la gestion durable des forêts et des terres a été initié en 2018 par l’ONG ODIAE afin de contribuer à la réduction des causes et effets des inondations, par la promotion de la conservation et de l’utilisation durable des forêts galeries fleuve Anié. Il bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne à travers le projet Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique (PALCC)
Pour la campagne de reboisement de 2019, le projet a appuyé les communautés des quartiers de Tchikoyo, tchabarou, Enoualili … au reboisement de trois (03) hectares pour la restauration de la végétation détruite le long des berges du fleuve Anié et de ses affluents sur un linéaire de deux(02) km. Pour éviter que les populations continuent de détruire ces forêts pour leurs besoins de subsistance, des plans simplifiés d’aménagement de gestion sont élaborés.et des activités génératrices de revenus ont été identifiées.
Les communautés riveraines ont participé activement à ces activités. Pendant que les hommes s’occupent du piquetage ou du sarclage, les femmes font l’arrosage d’appoint des plantes en vue de leur enracinement. Elles ont aussi participé au transport des plants et à leur mise en terre.
A Tchikoyo, dans le canton d’Anié, les populations se sont mobilisées pour reboiser les berges et restaurer la ceinture verte le long du fleuve Anié pour reconstituer les forêts galeries. Une campagne de reboisement a été organisée le 05 Juillet 2019 et a permis la reforestation de trois(03) ha de berges, soit près de 900plants de diverses essences forestières locales.
Très conscient de l’importance de l’arbre, un riverain nous confie ceci au cours du passage de la responsable de communication pour l’implantation des plaques : « L’arbre est notre richesse, il nous permet de satisfaire tous nos besoins : du bois pour la cuisson et les travaux de menuiserie, des plantes médicinales, des fruits, etc. Quand il fait chaud, on peut s’y abriter pour avoir de la fraîcheur. On nous a appris aussi que l’arbre réduit l’érosion et enrichit le sol. C’est pour cela que je m’investis à titre bénévole aux côtés des hommes avec les autres de riverain de ma communauté dans la plantation et l’entretien des arbres mis en terre tout au long du la berge ».
Pour sauvegarder les acquis du projet, un comité de veille a été mis en place dans chaque village pour la protection des plantes contre les prédateurs notamment les passages de troupeaux dans les champs de culture et le long de la berge du fleuve Anié reboisée.
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